Data: 30/09/2021
Veículo: Atalayar
Les grands opérateurs brésiliens, Vivo de Telefónica, Tim de Telecom Italia et Claro d’América Móviles, ont toutes les raisons de se réjouir des nouvelles conditions de déploiement qu’Anatel, le régulateur brésilien des télécommunications, a annoncées pour la vente aux enchères de la 5G le 4 novembre. Cela n’a pas été facile en raison de la longue et laborieuse préparation, qui a nécessité trois mois et demi de consultation publique et huit mois de négociations technico-politiques tendues avec la Cour des comptes fédérale.
En plus d’avoir enfin un horizon clair, les conditions de déploiement du nouveau réseau répondent aux préoccupations logiques du secteur. En témoignent les réactions très positives des associations patronales Connexis et Abrintel, qui représentent respectivement les opérateurs et les entreprises propriétaires de 65% des tours de téléphonie mobile du pays.
En termes d’achat de spectre, la vente aux enchères brésilienne sera l’une des plus importantes pour Telefónica, qui a déjà investi cette année plus d’un milliard dans des opérations du même type : 448 millions au Royaume-Uni ; 310 millions en Espagne et 135 millions au Chili, ce qui porte à près de 6 milliards son investissement total dans l’acquisition de spectre depuis 2015.
Avec près de 100 millions de clients, l’opérateur espagnol dirigé par José María Álvarez-Pallete aura bientôt son plus grand marché au Brésil, également en termes de revenus et de résultats.
En plus de la vente aux enchères de la 5G, Telefónica doit encore ajouter 10,5 millions de clients et quelque 2 200 installations mobiles, ce qui laissera Oi Móvil, dont les actifs (y compris le spectre) seront divisés entre Vivo, Tim et Claro… qui continueront à se faire concurrence.
L’accord brésilien sur la 5G sera l’un des plus importants du secteur au niveau mondial, avec une caractéristique très “sui generis” : il n’aura aucun objectif de collecte de revenus. La totalité de l’investissement garanti, qui s’élève à 49,73 milliards de reais (environ 7,9 milliards d’euros), sera affectée au déploiement de la nouvelle infrastructure. Y compris les revenus de la vente du spectre : un minimum de 10,631 milliards de reais (1,68 milliard d’euros), qui seront utilisés pour payer les investissements non rentables, tels que le réseau privé du gouvernement fédéral, la connexion de la zone amazonienne ; et la connexion du réseau scolaire public urbain avec la 4G, la 5G et la fibre optique.
Connexis Brésil n’exagère pas en disant que la vente aux enchères du 4 novembre renforcera la position du pays sur la carte mondiale de l’économie numérique et augmentera la productivité dans tous les secteurs de l’économie. Dans le cas où aucun des spectres mis aux enchères pour une période de 20 ans ne resterait sans acheteur, le président d’Anatel, Euler de Morais, estime que les investissements dans la 5G pour les infrastructures et les services pourraient atteindre 163 milliards de réais (plus de 25,8 milliards d’euros). En d’autres termes, elle fera plus que compenser les dommages causés au pays par les retards dans la préparation de la vente aux enchères, dont la pandémie a été officiellement accusée.
L’accord brésilien sur la 5G sera l’un des plus importants du secteur au niveau mondial, avec une caractéristique très “sui generis” : il n’aura aucun objectif de collecte de revenus. La totalité de l’investissement garanti, qui s’élève à 49,73 milliards de reais (environ 7,9 milliards d’euros), sera affectée au déploiement de la nouvelle infrastructure. Y compris les revenus de la vente du spectre : un minimum de 10,631 milliards de reais (1,68 milliard d’euros), qui seront utilisés pour payer les investissements non rentables, tels que le réseau privé du gouvernement fédéral, la connexion de la zone amazonienne ; et la connexion du réseau scolaire public urbain avec la 4G, la 5G et la fibre optique.
Connexis Brésil n’exagère pas en disant que la vente aux enchères du 4 novembre renforcera la position du pays sur la carte mondiale de l’économie numérique et augmentera la productivité dans tous les secteurs de l’économie. Dans le cas où aucun des spectres mis aux enchères pour une période de 20 ans ne resterait sans acheteur, le président d’Anatel, Euler de Morais, estime que les investissements dans la 5G pour les infrastructures et les services pourraient atteindre 163 milliards de réais (plus de 25,8 milliards d’euros). En d’autres termes, elle fera plus que compenser les dommages causés au pays par les retards dans la préparation de la vente aux enchères, dont la pandémie a été officiellement accusée.
Sans avoir à faire face à de nouveaux entrants agressifs, les vainqueurs de l’enchère auront donc une plus grande marge de manœuvre pour déployer le nouveau réseau 5G. La première année (2024), elles ne seront obligées de connecter que toutes les grandes capitales (le marché le plus rentable), avec des périodes successives d’un an ensuite pour apporter la nouvelle technologie aux villes de plus de 500 000 habitants (2025), +200 000 (2026), +100 000 (2027) et +30 000 (2028).
Rappelons que 30% de la population brésilienne ne dispose toujours pas de la 4G et qu’il reste encore plus de 10 000 petites municipalités avec quelque 35 millions de Brésiliens sans connexion mobile.
Un autre point essentiel pour les opérateurs est qu’ils n’auront pas à financer le déploiement du réseau à l’usage exclusif du gouvernement fédéral à Brasilia, qui devrait couvrir non seulement toutes les institutions publiques, mais aussi les routes et les aéroports, où les communications officielles bénéficieront de jusqu’à cinq niveaux différents de garantie de sécurité.
Au total, quelque 80 000 appareils électroniques et plus de 150 000 utilisateurs seront connectés au réseau mobile privé du gouvernement fédéral. Il en sera de même pour le service fixe à Brasilia et dans toutes les capitales du pays : quelque 6 500 bureaux fédéraux, dont 80 % seront connectés à des réseaux de fibre optique.
Les gagnants de la vente aux enchères ne devront plus non plus reprendre le développement d’autres projets dont les chances de rentabilité sont faibles ou nulles. Mais c’est avec le produit de la vente des fréquences mises aux enchères que les autorités brésiliennes financeront des opérations ambitieuses, comme le Programa Amazonia Integrada e Sustentável (PAIS), qui consiste à apporter le réseau 5G par voie terrestre, aérienne et sous-marine à des milliers de petites villes et villages isolés, pour un coût estimé à 1,2 milliard de reais. Il en sera de même pour 85 000 écoles publiques urbaines, qui seront également équipées pour profiter de la 4G et de la 5G.
Pour rendre les opérateurs encore plus heureux, Anatel et le ministre du secteur Fabio Faria, qui s’est toujours montré très optimiste quant à l’approbation rapide du règlement et des dates de mise aux enchères (le retard d’un an par rapport aux prévisions initiales a été attribué au hiatus causé par la pandémie), il est possible que le début du service 5G arrive avant la date cible officielle du 30 juillet 2022 : Ce serait d’ici la fin de l’année, mais à condition que l’administrateur public de la fréquence 3,5Ghz puisse garantir que le nouveau service ne créera pas d’interférences avec les signaux de télévision gratuits.
En tout cas, l’association Abratel (radiodiffusion et télécommunications) n’a que de bons mots pour les règles d’enchères. En d’autres termes, elle estime avoir garanti la migration gratuite de 17 millions d’antennes satellites domestiques de la bande C vers la bande KU, ce qui permettra à des millions de Brésiliens de recevoir gratuitement de nouveaux kits et dispositifs de réception, sans lesquels ils seraient privés de l’accès à la “télévision gratuite et de qualité” garantie par Anatel.
Les coûts respectifs seront financés par des entités publiques, les recettes provenant de la vente du spectre 3,5 GHz, qui représentera 80 % du volume total des investissements.
